LILO

LILO

D’une enfance rythmée par les expatriations et les déménagements successifs nait une double obsession :
comprendre vite, se souvenir toujours. Lilo entreprend de donner forme à cette double exigence.

Comprendre vite
Lorsqu’on arrive dans un nouveau pays il y a tout d’abord la lumière du premier jour et un étonnement sensationnel. Puis s’impose une vision en grand angle qui donne le vertige et ouvre les perspectives.
Ensuite on zoome et apparaissent les singularités. Ce sont ces micro-altérités et la façon dont elles nous émeuvent qui définissent notre individualité.
Avec acharnement et quelques poils de martre, Lilo tient à nous faire ressentir cet effet de zoom. Comment on plonge de l’universel au particulier en s’y délectant des surprises de la vie.

Se souvenir toujours
On sait que l’on repartira et qu’il ne faut pas en perde une miette, la mémoire est bien le thème essentiel.
Et plus particulièrement donner à voir cette déferlante d’images et de sensations qui s’empilent lorsque l’on se souvient, avant que le cerveau ne les organise en concepts ordonnés. C’est à ce stade de «fouillis » que Lilo s’intéresse ici. Avec quelques fines gouttes d’acrylique et une infinité de nuances elle nous raconte de façon onirique et légère la naissance de nos souvenirs, en délivrant les siens.